Charleen HunterCAN'T HOLD US PROFILMESSAGES : 524 INSCRIT LE : 22/11/2013 CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR : dakota johnson STATUT MONÉTAIRE : riche, mais à la rue
| Sujet: Charleen ~ good girls bad guys Ven 4 Juil - 18:24 | |
| Charleen Mahée Hunter Parfois la vérité peut faire passer tout le reste pour un mensonge. ~ THIS IS WHO I AM ~ nom: Hunter. prénom: Charleen, Mahée. âge: vingt quatre ans. date et lieu de naissance: sept août à Aspen. nationalité: américaine. métier/études: hôtesse de l'air. statut matrimoniale: célibataire. statut monétaire: riche. groupe: safe and sound. ta chanson country fétiche: bruises ~ train & ashley monroe. ~ JUSTE MORE ABOUT YOU ~ Charleen est douce, gentille, susceptible, sensible, rancunière, assez insolente dans sa façon de parler, elle aime défier les gens. C'est une femme assez solitaire, elle ne fréquente pas grand monde, elle préfère de loin rester seule chez elle que de passer la soirée à boire comme un trou dans un bar. Elle est responsable, elle n'a besoin de personne pour prendre ses décisions, c'est une femme indépendante. Hormis tout ça, elle est très riche, ses parents possède une fortune inestimable qui fait d'elle une vraie gosse de riches. Mais ça ne l'intéresse pas et au lieu de profiter allègrement de la fortune familiale, elle travaille comme une folle en tant qu'hôtesse de l'air pour vraiment vivre sa vie à sa façon. Il y a peu de temps, pendant un voyage en avion, le véhicule s'est écrasé et de nombreuses personnes sont mortes. Depuis, elle était repartie dans une autre région pour prendre un autre avion plus tard mais ses plans ont été chamboulés. Elle a revu Dean, l'ancien petit ami de sa soeur qui l'a pris en otage et désormais, elle vit dans une tente au bord d'un lac en sa compagnie. C'est une femme assez peureuse mais quand même courageuse, elle ne sait jamais ce qu'elle doit faire, elle est toujours prise entre deux problèmes. Elle vit à Bishopville depuis moins de quinze jours exactement, espérant aller faire un tour en ville d'ici peu de temps pour rencontrer des gens. ~ CAN I HAVE A LITTLE STORY PLEASE ~ 9 janvier 2006. La douceur de la neige dans mes mains, le ciel bleu mais ce froid sur ma peau qui me rappelle que l'on est en plein hiver. Je sens tous ces yeux qui me regardent, toute la famille qui me surveillent, ma famille. Elle ne l'est pas vraiment en fait, j'ai été adopté à l'âge de cinq ans, une nouvelle maman, un nouveau père et une grande sœur qui prend soin de moi, tout est parfait. Et il était là, lui, peut être quinze ans de plus que moi, le petit ami de Joyce, ma grande sœur. Son regard m'a tout de suite glacé le sang, il n'avait rien pourtant, il n'était pas particulièrement beau, il n'avait rien de l'homme parfait, rien de ce que je recherchais et pourtant, j'étais jalouse de Joyce, jalouse qu'elle puisse fréquenter un tel homme, un vrai homme. Il ne me regardait pas, il ne m'a regardé qu'une seule fois pour me dire bonjour et puis c'est tout. Remontant lentement le grand escalier du chalet, je me dirigeais doucement vers la cuisine, et il était là, devant moi. Dean. « Tu sais où s'trouve le vin ? » Quoi ? Il me parle ? Avec sa voix d'hommes des cavernes, son visage inexpressif, ses yeux enivrants. Je ne sais plus où donner de la tête, j'attends en le regardant, comme si les mots étaient bloqués dans ma bouche, c'est terrible. Il le regarde, interloqué, surpris en attendant que je daigne dire quelque chose mais je n'y parviens pas et il reste planté devant moi. « Bon... Joyce, ça se trouve où ? » Elle arrive, elle me regarde en faisant une petite moue, ne comprenant pas pourquoi je n'ai rien dit. « Ta sœur est muette ou quoi ? » Je hoche la tête négativement, non je ne suis pas muette, je suis juste sous le charme, sous son charme. « Bah non, je comprends pas ce qu'elle a. Allez viens ! » Et Joyce l'attire avec elle dans le salon où se trouve mes parents, qui viennent de finir une bouteille pour en entamer une autre. Elle me laisse là, dans la cuisine, où je ne veux pas être, j'ai l'impression d'être seule au monde, d'être la seule dans cette famille qui se sente aussi exclue. Joyce pleure, je l'entends à travers toute la maison, elle est en larmes, elle crie, elle hurle comme si c'était la fin du monde. Toute la montagne doit l'entendre, j'en suis certaine, et je ne sais pas quoi faire. Je monte donc dans sa chambre pour la voir et j'ouvre délicatement la porte pour entrer tout en douceur. « Joyce, qu'est ce qui ne va pas ? » Elle lève les yeux vers moi et me lance un regard des plus noirs. Je ne sais pas ce que je lui ai fais mais elle a l'air de m'en vouloir. « Dean s'est trouvé une autre pouf. Il m'a laissé tomber. » Je la regarde, ahuri et je déglutis en pensant qu'il ne peut pas faire ça, ce n'est pas son genre. « Tu rigoles ? » Mais ça craint, il ne peut pas lui faire ça. C'est impossible. « J'ai l'air de plaisanter Charleen ? Enfin bon, toi tu ne peux pas comprendre, tu sais pas ce que c'est d'aimer. » Dit-elle en haussant les épaules, son regard est de plus en plus méprisant, je tressaille. Je ne dis plus un mot et je sors de sa chambre, elle m'a fait l'effet d'une bombe. 7 septembre 2013. Encore un nouveau fiancé pour elle, encore un, c'est certainement le septième de sa liste de mecs. Il y a Dean, puis Loki, Sandro, John, Chuck, Ian, et enfin, voilà Steven, l'homme de sa vie. Et comme toujours, mes parents sont fiers, ils me reprochent de ne rien faire pour me caser avec quelqu'un mais je n'en ai pas l'envie, ni le temps en fait. Je suis hôtesse de l'air, je n'ai pas le temps pour une relation avec quelqu'un, je passe ma vie dans les airs et j'en suis satisfaite. Par contre, Joyce profite de la fortune familiale pour faire sa vie tranquillement, sans travailler, faisant du shopping tous les quatre matins et là, elle nous montre ces trouvailles en nous annonçant son bonheur avec Steven. Ma mère est avec nous, mon père vient de partir au travail pour régler quelques trucs importants, je ne m'en mêle pas, ça ne m'intéresse pas. Nous sommes assises dans le salon, Joyce sort tout un tas de vêtements pour nous les montrer. « C'est pas super mignon ce petit ensemble ? » Dit-elle, enjouée, et je soupire tandis que ma mère la regarde, émerveillé, tellement heureuse que sa fille se tape toute sa fortune dans des fringues qu'elle ne mettra jamais. En plus, cet ensemble est franchement horrible, elle n'a pas de goût, je la déteste de plus en plus cette pouf. Elle continue et ma mère la félicite sur ses achats, je suis affalée dans le canapé, dépitée par un tel comportement. Je déteste les riches, j'aurais préféré rester d'où je venais, ne pas supporter la richesse de qui que ce soit. « C'est ridicule. » Dis-je dans un élan, je ne sais pour quelle raison, je n'en ai pas mais elle me prend la tête à jouer à la petite gosse de riche parfaite. Grandis un peu Joyce, t'as quand même trente quatre ans, faut te faire à l'idée que tu ne vivras pas éternellement chez papa, maman. Je soupire, elle me regarde avec un air surpris, un air que je connais bien, et pourtant, je n'ai pas envie d'être faible aujourd'hui, de céder à tous ses caprices idiots. « Qu'est ce qui est ridicule ? » Dit-elle en s'approchant de moi. « Toi. » Répondis-je tout simplement en haussant les épaules. « Écoute moi bien petite peste, tu ne fais pas partie de cette famille, tu n'es qu'une moins que rien et tu oses me dire que j'suis ridicule ? T'es vraiment nulle comme nana, t'as jamais personne, car les gens ne veulent pas de toi, t'es juste une petite conne qui mérite simplement de disparaître. Et toi t'es ridicule avec tes grands airs, tu fais la petite sainte nitouche qui travaille, celle qui fait semblant de ne pas aimer l'argent, mais où va-t-on ? T'es qu'une profiteuse voilà tout. » Je déglutis, que répondre à cela ? Elle n'est vraiment pas bien dans sa tête cette pauvre fille. Je lève la main devant son visage et me lève du canapé. « A plus. » Ma mère ne dit rien, non elle ne dira rien parce qu'elle préfère sa petite fille chérie, la vraie profiteuse, celle qui se croit au dessus de tous. J'ai résisté, je suis fière de moi, je n'ai pas pleuré, je n'ai rien dit, j'ai assuré, j'ai relevé le défi. 17 juin 2014. Les cris retentissent dans le supermarché, je ne sais plus où me mettre et je me jette à terre. Tout est confus dans ma tête, j'ai peur, je tremble, et je vois des tas de personnes pleurer. Des enfants, des mères, des adolescents... Pourquoi faut-il toujours que je sois au mauvais endroit au mauvais moment ? Je soupire, je ne sais plus quoi faire, je me recroqueville à la recherche de réconfort mais je suis seule, dans un endroit que je ne connais pas, j'ai peur, mais soudain, quelqu'un s'approche de moi, son regard me glace le sang, je reconnais ce regard, ce braqueur, cet homme. Dean. Il ne me lâche pas du regard et me lève en me tirant le bras violemment. Il me fait mal, je garde mes larmes pour moi mais je renifle, j'ai tellement peur. « Il y en a un qui bouge, je la bute ! » Sa voix est froide, elle me glace le sang et je ne sais plus quoi faire. Il me connaît, il ne me fera pas de mal, j'ai confiance en lui, je l'ai connu il y a quelques années. Son arme est pointée sur ma tempe, je tremble mais il me tient fermement, je ne peux pas bouger, je sens son cœur battre à toute vitesse contre mon corps, il a tout aussi peur de moi. « N'aies pas peur. » Me chuchote-t-il, mais mes larmes commencent lentement à rouler sur mes joues, je ne sais plus où j'en suis, je suis totalement perdue. Soudain, c'est l'hécatombe, il me tire pour éviter qu'une balle vienne se loger en moi mais il se la prend dans le bras et je sens qu'il ne me serre plus autant qu'avant. Mais ai-je vraiment envie de me détacher de lui ? Il pointe son arme sur moi, la police est dehors, je les entends et c'est eux qui ont essayé de lui tirer dessus. Il me prend la main et court vers la porte de service où se trouve une voiture puis il monte dedans, me forçant à y entrer, puis démarre à vive allure. Les minutes passent, les heures passent, nous sommes perdus en pleine campagne, du moins j'en ai la vague impression. Il ne me regarde pas, son bras saigne mais je n'ose pas le toucher, j'ai peur qu'il me frappe, qu'il me fasse du mal. « Où est ce que l'on va ? » Je demande. Dean se tourne vers moi puis m'ignore et regarde la route. La nuit tombe, je tremble encore et il s'arrête sur le bord de la route, prend un petit chemin et freine pour stopper directement la voiture. Là, il se tourne vers moi et posa sa main sur ma cuisse, il la presse doucement. « Arrête de flipper Charleen. » Il se souvient de mon prénom, il sait qui je suis, et je n'ai pas l'impression qu'il veuille me faire du mal. « Tu me fais peur. » Dis-je, timidement, effrayée aussi. Il éclate de rire, je n'ai pas l'impression que ça soit extrêmement drôle mais il rit, et je n'en ai pas le cœur moi, pour le moment. Je sors de la voiture et il me laisse faire, il ne me retient pas et sort de son côté, me regardant marcher derrière la voiture pour m’asseoir sur la benne du pick-up. Il me rejoint et s'assoit à côté de moi. Je lève les yeux vers lui, son bras est ensanglanté. « Laisse moi voir. » Dis-je en posant délicatement la main dessus, pour voir si la balle s'est logée profondément ou pas. Par chance, je la vois encore, et je me lève sous son regard ahuri pour aller chercher mon sac à main et en sortir une lime à ongles. « Qu'est ce que tu fou ? » Demande-t-il en écarquillant les yeux. Je ne réponds pas et attrape fermement son bras, plante la lime à ongles pour sortir la balle qui me retombe dans les mains. Je la prends entre mes doigts et la lui montre. Il sourit, vaguement, mais je vois un léger sourire sur ses lèvres et je souris à mon tour. J'enlève ma ceinture sous son regard amusé -à quoi pense-t-il cet imbécile?- puis je la lui serre autour de son bras pour lui faire un garrot. 2 juillet 2014. « Et sinon, tu comptes me laisser repartir un jour ? » Je demande en le fixant. Il me regarde avec son air ahuri et suspect, celui qu'il fait tout le temps. « Tu veux partir ? » Je baisse les yeux, j'ai toujours aussi peur et puis dormir dans une tente, se laver dans le lac à proximité, je n'y arrive plus. Il me laisse mon intimité, certes, il ne dort même pas avec moi, il reste devant la tente pendant que je me repose, mais est-ce une vie pour moi ? Je ne sais plus où j'en suis, je n'ai pas envie de le laisser ici, tout seul, mais j'ai peur de ce qu'il pourrait se passer. La police le recherche et moi avec peut être, je n'en sais rien, mais je suis à l'abri de tout avec lui, il me protège comme une enfant, il s'intéresse à moi, je le sens, je le sais au fond de moi, je l'espère. « Non. Mais j'ai peur. » Il lève les yeux au ciel et passe son index sur mes lèvres pour me faire taire. Je le fixe, il ne dégage pas son regard du mien et j'en tremble. « Arrête de dire des conneries Charleen ok ? T'as pas à avoir peur, t'es en sécurité et puis tu m'prends carrément la tête à toujours dire ça. Quinze jours qu'on est dans la nature et tu agis déjà comme ta sœur ? Non mais sérieux, la famille Hunter, faut plus m'en parler. » Je le gifle, je déteste qu'on me compare à ma sœur, je ne lui ressemble en rien, elle est pathétique et je ne suis pas comme elle. Il me regarde et me pousse en arrière, je tombe sur les fesses. Il me regarde de haut, avec cette expression qui me fait peur, pourquoi est-ce qu'il agit ainsi ? Je tremble encore, je tressaille et je me relève avec difficulté, marchant plus loin pour m'enfoncer dans la tente. Dean me regarde mais je ne dis rien, j'ai tellement peur. Je pense aller me balader en ville d'ici peu, car rester vers le lac, ça me désespère et je ne vois personne depuis des jours, je ne supporte plus cette vie, mais je ne veux pas le laisser seul. Dans cette ville, nous sommes en sécurité, personne ne nous connaît. ~ ME, BEHIND THE SCREEN ~pseudo: distant memories. - prénom: pauline - âge: vingt ans. - pays: france. - comment êtes-vous arrivé(e) ici: en général, c'est par téléportation, mais là j'ai pris le train . - crédits de la fiche (avatars & gifs): shiya + tumblr. - petit mot de la fin:
Dernière édition par Charleen Hunter le Ven 4 Juil - 18:35, édité 2 fois |
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