~ THIS IS WHO I AM ~
   nom: Britton prénom: Harper.âge: vingt-quatre ansdate et lieu de naissance: le vingt-six mai à New Yorknationalité: américainemétier/études: journaliste. statut matrimoniale: célibataire après avoir rompu ses fiançailles statut monétaire: très aisée. groupe: dark horseta chanson country fétiche: Harper et le country ça fait deux.

   ~ JUSTE MORE ABOUT YOU ~
 Harper c'est la petite fille à papa capricieuse qui a toujours eu tout ce qu'elle voulait quand elle le voulait ◇ Elle n'écoute personne, n'en fait qu'à sa tête et accuse les autres quand les choses ne tournent pas comment elle le voudrait ◇ Malgré ses airs de prétention et de "je me crois supérieure à vous", Harper n'a pas tant confiance en elle. Elle utilise son physique pour masquer ce manque de confiance en elle mais quand on connait Harper, on sait qu'elle manque d'assurance ◇ Végétarienne, Harper c'est la chieuse qui ne faut jamais trop invitée au restaurant ◇Elle est orgueilleuse et aime dire très fort ce que les autres pensent tout bas. Même si ça peut générer des tensions, elle aime ça ◇ Lunatique, tantôt elle peut sourire et dix minutes faire la gueule pour un truc stupide ◇ Harper c'est une charmeuse. Elle aime abuser de son charme auprès de la gente masculine et même auprès des autres pour obtenir ce qu'elle souhaite ◇ Harper déteste perdre et est prête à tricher pour gagner. Loyal ou non elle s'en fiche ◇ Harper c'est une jeune fille amusante avec une répartie assez incroyable  ◇ Malgré son caractère trempé, elle en reste pas moins une jeune femme attachante. Même si elle peut s'avérer être la fille la plus emmerdeuse du monde ◇ Harper aime faire le contraire de ce qu'on lui dit quitte à foncer droit dans le mur ◇ Sournoise et réfléchi, tout ce qu'elle fait n'est jamais du au hasard ◇ Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Harper déteste faire les magasins. Elle se sent oppressée dès qu'elle fait les boutiques et dès qu'il y a un peu de foule, elle est capable de faire un malaise ◇ Rebelle dans l'âme, elle aime braver l'interdit quitte à se retrouver aux postes. Mais grâce à Papa et son influence puissante, elle en est aussitôt ressortie ◇ Harper et les hommes, c'est compliqué. Indécise, elle ne sait jamais ce qu'elle veut, ce qui désespère souvent la gente masculine  

« Je crois qu'on l'a trop gâtée Dan.. » « On a juste satisfaits ses besoins.. » Ton père refuse d'admettre la vérité et hausse les épaules face à ta mère. La vérité c'est que t'es une sale gosse de riche. Qui ne pense qu'à toi, capricieuse, bornée et indécise par dessus le marché. Pourtant tu n'aimes pas décevoir tes parents.  Depuis que tu étais petite, tu n'aimais pas voir leur regard empli de déception comme si ils avaient honte de toi comme quand tu leur annonçais que tu venais d'avoir un B+. Ils en attendaient tellement de toi que tu avais toujours peur de ne pas être à la hauteur. Ainsi tu faisais tout pour exceller partout pour montrer à tes parents ce que tu valais. Ton père est un brillant avocat de renommé nationale voire internationale après avoir travaillé pour les plus grandes personnalités de Manhattan. Ta mère était professeure de droit à Columbia University et se rendait fréquemment à des conventions dans les universités appartenant à l'Ivy League. Tes parents ont toujours tout fait pour que tu sois inscrite dans les meilleures écoles et que tu brilles scolaires. Ils n'ont pas échoué, tu as toujours été une excellente élève. Or tu avais beau ramener les meilleurs notes de classe voire de l'école toute entière, tu avais l'impression que ce n'était jamais assez pour tes parents, tu resterais toujours imparfaite. Quand tu étais petite, tu donnais tout pour changer l'image qu'ils avaient de toi : cet enfant capricieux, ne pensant qu'à son petit nombre et trop indisciplinée. Aujourd'hui et ce, depuis quelques années tu t'étais rebellé. Depuis que tu étais arrivée ici c'est-à-dire depuis que ton père avait décidé d'ouvrir son propre cabinet, tu avais changé. Tu avais bien vu que même si tu rapportais que des A+, tes parents resteront éternellement insatisfaits.
Tu tiras sur les pans de ta robe et te mordillais les lèvres en t'approchant d'eux. Ta mère te jeta un regard inquiet, à tous les coups, elle s'inquiétait. « Où est Seth ? » Tes parents mais surtout ta mère était sous le charme de Seth. Elle voyait en lui le gendre idéal. Issu d'une bonne famille, Seth était un bon parti. Il était gentil, bienveillant, bien élevé et était très ambitieux, l'homme idéal pour une femme aussi instable que toi. Tout avait été vite entre vous, vous partagiez maintenant un loft ensemble à Bishopville. Tu ne pouvais pas dire qu'il n'était pas gentil avec toi mais le problème c'est que tu ne t'épanouissais pas dans votre histoire. Lui, était fou amoureux de toi, te couvrait de cadeaux tandis que toi, tu n'étais même pas sensible à toutes ses intentions. Ta mère insiste du regard et tu finis par faire une grimace tout en les rejoignant dans votre somptueuse cuisine, qui était dix fois trop grande pour vous trois. Enfin pour eux deux, maintenant que tu ne vivais plus ici. « Je peux vous parler ? » Tes parents se regardent, se demandent bien ce que tu allais leur annoncer. Voyant que tu portais ta main à ton ventre, ta mère s'imaginait déjà qu'elle allait bientôt être grand-mère et l'idée ne semblait pas la ravir. Voyant son regard, tu fronces les sourcils et ajoutes pour la sourire : « Je ne suis pas enceinte je te rassure maman » Le visage de ta mère se déraidit et elle semble prête à t'écouter et te fis signe de couper court au suspens. « Je.. sais pas trop comment vous l'annoncer. » Ton père semble ne pas apprécié que tu les laisses berner et poses une main sur ton épaule. « Vas-y ma chérie. J'ai du boulot à faire. » Toujours le boulot. Mais tu ne rechignes pas pour une fois. Tu prends une grande inspiration et finis par lâcher en fermant les yeux. « Je ne veux plus me marier à Seth. Ça va trop vite et je ne suis plus sûre de ce que je veux » Ton annonce a l'effet d'une bombe. Ton père est bouche bée et ta mère porte ta sa main à son cœur, comme si on venait de lui arracher un poumon. « Qu'est-ce que tu dis enfin? »  Tu te malaxes les tempes et tandis que tes parents commencent à se jeter la faute sur l'un et l'autre, tu finis par les interrompre. « C'est à moi d'en décider. J'irais parler à Seth ce soir. »  « Tu ne sais jamais ce que tu veux Harper. Un jour, Seth c'est l'homme parfait et tu veux te marier avec lui et le lendemain tu veux rompre. C'est n'importe quoi. Tu es trop instable ma fille, c'est pourquoi.. » Tu ne la laisses pas terminer sa phrase parce que tu sais ce qu'elle va et hors de question qu'elle prenne ta mie en main. Tu es assez grande pour le faire. «  J'ai plus douze ans maman. Ce que vous me direz ne changera pas mon avis. J'allais vous demander si vous pouvez m'héberger mais je préfère dormir chez une amie.»  Tu tournes les talons sans même écouter les ordres de tes parents qui te demandaient de te retourner. Maintenant il allait falloir parler à Seth.

    Tu gribouilles quelques notes sur un bout de papier avant de la jeter dans la poubelle. Inspiration 0. Une collègue à toi passe sa tête entre la porte et te vois en train de marmonner. Elle se permet de rentrer et tu lèves les yeux au ciel intérieurement mais lui offre le sourire le plus hypocrite que tu avais trouvé en réserve. «  Ça avance ? »  Si elle entendait par là le fait que tu avais le syndrome de la page blanche alors elle ne se trompait pas. Tu haussais les épaules, pas d'humeur à répondre à cette vieille commère. Ici, tout le monde parlait sur tout le monde. Tu n'avais pas envie de parler de tes problèmes de cœur à Cynthia la commère de service. Elle s’assoit sur le bout de ton bureau et poses sa main sur ton épaule. « Tu sais, tu peux te confier à moi. »  Tu la regardes et repousses sa main. « Non merci, ça ira. » Elle ne disait pas ça en tant qu'amie mais elle voulait colporter des rumeurs sur toi. C'est ce qu'elle faisait de son temps libre. «  Je sais que Seth et toi vous n'êtes plus ensembles et je voulais te dire que si tu as besoin de quelqu'un, je suis là.. » Tu daignes enfin la regarder. Elle a ce petit sourire narquois sur les lèvres mais ses yeux de biches brillants pourraient presque te tromper. Mais tu n'es pas dupe, elle se fout de tes états de d'âme, ce qu'elle veut ? Ta place. « Non merci.» Elle hausse les épaules à son tour et se lève glisser pour retomber ses talons. Les mains posées sur ses hanches, tu la regardes. Pauvre fille, si elle continue comme ça, elle finira seule. Tout le monde sait que cette fille c'est une vermine. « Je sais que tu l'as trompée.»  Tu lèves les yeux vers la jeune femme. Merde. Ça par contre, tu ne voulais pas que ça se sache. Ça risquerait de ternir ton image et Dieu sait que tu n'en avais pas besoin. Tu étais une journaliste qui prenait de plus en plus d'influence dans la ville et si cette foutue Cynthia s'amusait à raconter tout le monde que tu as trompé ton fiancé alors que vous étiez encore ensemble, tu risquerais de perdre tout. Tu décidais donc de garder ton sang-froid. Tes traits ne devaient pas te trahir et tu devais lui répondre avec assurance et conviction. «  Je sais que tu adores écrire tes scénarios mais ici on est pas dans un film d'accord ? Retourne à la réalité un peu Cynthia. C'est pas ça qui fera de toi une bonne journaliste. » Et tac. Même si tu avais été un peu méchante sur les derniers mots, tu lui avais cloué le bec. Il ne fallait pas qu'elle répète ça à quelqu'un. Tu vis sa mine vexée et pour éviter que tu ne la vois s'effondre devant toi, elle sort derechef de ton bureau. Tu soupires longuement et te laisses glisser sur ta chaise. Tu as eu chaud.

Tu aimes quand ton corps est sous l'emprise de l'alcool. Tu te sens libre. Comme jamais. Plus de problèmes. Plus tes parents qui t'ordonnent de faire comme bon te semble. Tu es dans un bar et tu commandes encore un shooter, déconnectée du monde. Si tu brilles dans ta carrière et ne cesse de grimper les échelons, tu entres dans un gouffre dans ta vie privée. Le néant. C'est ce qui caractérise mieux ton existence. Tu es indécise avec les hommes. Tu es capricieuse, tu réclames de l'attention auprès d'eux et après tu les rejettes. Tu ne sais pas ce que tu veux, tu ne sais plus trop quoi faire pour attirer l'attention de tes parents qui se disent décus par toi. Tu observes le verre face à toi et le vides d'une traite avant de le faire claquer contre le comptoir. Tu te malaxes les paupières. Fatiguée. Tu te donnes dans ton boulot mais tu oublies ta propre existence. Un homme s'approche de toi, tu sais qu'il ne cesse de t'observer depuis qu'il est rentré ici. Il s'assoit près de toi et alors qu'il s'apprête à te parler, tu coupes court. « Laisse tomber. Tu n'as aucune chance. » « Je voulais juste faire ta connaissance et t'offrir un verre » Tu lâches un rire et le regardes brièvement. « Ouais, je connais la chanson merci. Bonne soirée. » Il se lève aussitôt et tu l'entends te traiter. Tu lui réponds par un doigt d'honneur et sors un billet de ta poche avant de sortir. L'air frais te ramène peu à peu à la réalité. Tu rentres chez toi et te lances dans ton canapé. Tu palpes le sol à la recherche du journal d'aujourd'hui et te vois en couverture de celui-ci, un sourire béat aux lèvres accompagné du directeur en chef. Harper, la nouvelle étoile. Tu admets un léger sourire et penses à Cynthia qui doit encore plus te détester. Tu lâches un gloussement idiot et te laisses tomber sur le canapé. Tandis que tu observes le plafond, tu te poses un tas de questions. Tu te demandes ce que tu cherches dans ta vie, si quelqu'un réussirait à te comprendre, à te supporter. Tu fermes les paupières et laisses emporter dans les bras de Morphée. Tu sais qu'un jour ta vie ressemblera à quelque chose. Un jour, tu ne seras plus cette fille instable.