+ Come on make me feel alive

MA PETITE VIE PROFIL

~ CAMÉLIA, GARNIER ~

J'étais pas la jolie, moi j'étais sa copine.
Celle qu'on voit à peine, qu'on appelle "machine"

CRÉDIT: © Tumblr (je sais que c'est pas un crédit mais j'ai encore oublié de qui venait l'image) - AVATAR: Taylor Marie Hill
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nom: Garnier parce que je le vaux bien. prénom: Camélia est son premier prénom même si tout le monde l'appelle Lia, Ombeline et Gretchen sont respectivement ses deuxième et troisième prénom. âge: La belle va sur ses vingt ans. date et lieu de naissance: Née le 11 Novembre 1993 à Bisopville. Elle a jamais bougé d'ici . nationalité: Américaine avec des origines françaises par son père. métier/études: Etudiante en journalisme. statut matrimoniale: Ne sait pas vraiment où elle en est en ce qui concerne ses histoires d'amours. statut monétaire: Plutôt aisée grâce à l'héritage qu'elle a touché lors du décès de ses parents. groupe: I Will Wait. ta chanson country fétiche: 22- Taylor Swift.

• Ses parents sont morts d'un accident de scooter quand elle avait treize ans • Depuis elle a une peur bleu de monter sur un scooter • Faute d'autres solutions c'est sa sœur aînée qui a repris son éducation et celle de ses sœurs • Elle a deux petites sœurs et deux grandes sœurs qui ont entre 28 et 15 ans • Elle a aussi une sœur jumelle avec qui elle s'entend très bien • Suite à une envie particulièrement bizarre et débile de sa mère, toutes le sœurs Garnier ont un prénom de fleur • Camélia a toujours vécu à Bishopville sauf pendant l'année qui a suivi le décès de ses parents où elle était tellement ignoble que ses sœurs l'ont envoyés en pension loin de Bishopville • Elle aspire à partir de ce trou paumé pour tenter sa chance autre part • Cette ville lui rappelle trop de mauvais souvenir et ici tout le monde connait son histoire • Elle rêve de devenir journaliste de mode pour un grand magazine comme Vogue • En attendant, elle se contente d'un blog • La mode est une passion pour Lia, la danse, la lecture et le volley ball • Lia, elle est bavarde, commère, secrète, chiante, des fois très stupide, flemmarde, loyal, rigolote, égoïste ... • Elle parle tout le temps mais ne parle souvent que de choses futiles • Elle est plutôt timide mais elle aime faire de nouvelle rencontre • N'a été amoureuse qu'une seule fois dans sa vie ... • ... Et elle regrette, elle a trop souffert • Elle fait des blagues qui ne font rire qu'elle • A eu une période "grosse sal*pe" où elle prenait tout le monde de haut, où elle s'est mise à fumer et à boire • Depuis elle n'a jamais réussi à s'arrêter de fumer même si elle limite sa consommation aux soirées et aux cas particuliers • Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et a une bonne repartie • Elle est claustrophobe et il lui arrive de faire des crises d’asthme • Elle déteste qu'on l'appelle Cam'
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~ GONNA MAKE THIS PLACE YOUR HOME ~

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Je vois mon monde s'écrouler sans que je ne puisse rien faire pour l'en empêcher.Je pleurais, j'avais l'impression de pleurer toute les larmes de mon corps, que bientôt celui ci ne serait plus qu'une épave déshydratée gisant sur le sol du cimetiere de Bishop. Les larmes et la pluie qui tombait à verse brouillaient ma vision, je n'arrivait juste à apercevoir entre les gouttes d'eau, le prêtre entrain de faire son discours. Le temps se prêtait totalement à l’événement, il faisait gris, le ciel était presque noir et la pluie tombait sans jamais s'arrêter, le temps était maussade tout comme les personnes présentes à l'enterrement de Monsieur et Madame Garnier. Je sentais la main de ma grande sœur serrer la mienne délicatement pour me réconforter, la plus petite de mes deux grandes sœur, Lilas, était comme ça, elle soutenait les autres, les réconfortait même lorsqu'elle était aussi triste voir même plus triste qu'eux. Je sentais aussi la tête de ma petite sœur se poser sur mon épaule puis ses larmes passer à travers ma robe. Depuis toujours, je détestais les enterrements, je pleurais à chaque fois même si la personne décédée m'était totalement inconnue, et celui de mes parents ne faisait pas exception à la règle
Ils n'avaient pas le droit de mourir, Papa et Maman n'avaient pas le droit de mourir surtout pas comme ça. Ils ne pouvaient m’abandonner comme ça, aussi bêtement à cause d'un chauffard ne respectant pas les limitations de vitesse. Ils n'avaient pas le droit de partir comme ça en laissant nous laissant, mes sœurs et moi, à la charge de ma sœur aînée, Rose qui n'a que 21 ans.

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Imagine que Martin Luther King ait dit : « J’ai fait un rêve... mais j’ai pas envie d’en parler » Les yeux de Rose se plissait et sa bouche se pinçait. Elle avait maintenant l'air d'une asiatique mais son humeur n'était pas vraiment adaptée à cette réflexion. Elle était énervée, très énervée. Je sentais que je n'allais pas passer un très mauvais quart d'heure."Tu vas où maquillé et habillé comme ça ?" Je levais presque malgré moi les yeux au ciel, je détestais quand elle jouait les mamans responsables et expérimentées, après tout elle n'avait que vingt trois ans, elle était trop jeune pour me sortir ce genre de phrase. Sans me laisser le temps de répondre, elle continuait son monologue "Je veux bien être compréhensive, te laisser aller à des soirées de temps en temps, mais ça veut pas dire que je suis d'accord pour que tu sortes tous les week-end habillée comme une prostituée. Entre toi et Hortense, je ne m'en sors plus, qu'est ce que j'ai fais à dieu pour mériter des sœurs pareilles. Si seulement Papa et Maman n'était pas mort …" Je sais que c'est très malpolie de couper la parole mais ses paroles commençaient à me mettre en rogne et je ne pouvais retenir le flot de parole qui s’apprêtait à sortir de ma bouche "Tu n'as pas à te plaindre, si tu n'avais jamais existé papa et maman, n'aurait jamais pris cette route à deux heures du matin, tes chaussures dans la main puisqu'elles t'étaient indispensables ce soir là. C'est de ta faute si ils sont morts, sans toi, ils seraient encore vivant … AIE" Sa gifle était partie brutalement et avait fait la connaissance de ma joue droite tout aussi brutalement. OK, j'y étais allé fort, trop fort. J'avais fait preuve d'une énorme mauvaise foi.

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J’ai, j’ai, j’ai... J’ai pas. Après cette dispute entre ma sœur, j'étais tellement en rogne que j'étais sortie de la maison, puis j'avais couru pendant quinze minutes avant d'enfin m'arrêter sur un des bancs de la ville. Après réflexion, fuir n'était pas la meilleure des solutions, je n'étais qu'en mini robe et j'avais froid, j'étais en plein milieu de la ville en plein milieu de la nuit avec aucun endroit où aller, je n'avais à ma disposition seulement cinq dollars, mon téléphone sans batterie et mon paquet de clope, et vu que j'étais très douée, j'avais oublié mon briquet.
Ça faisait une heure que je m'ennuyais sur mon banc à compter les étoiles quand j'ai vu mon sauveur, un homme probablement de mon âge traversait la rue les yeux rivés sur son portable, apparemment voir une fille seule sur un banc à minuit ne le perturbait pas le moins du monde "He toi ! Oui, toi ! T'aurais pas un briquet ?" Il vient s'asseoir à côté de moi sur le banc et me tend son briquet. Ma clope allumée, je me tourne vers l'inconnu et tente d'engager la conversation " Je m'appelle Camélia mais tout le monde m'appelle Lia" "Moi c'est Paul et tout le monde m'appelle Paul" En plus, j'étais tombée sur un petit rigolo "Je t'ai jamais vu par ici, t'es nouveau ?" " Ouai, je suis arrivé, il y a deux jours." Après être resté ensemble jusqu'à trois heures du matin, on s'est décidé à rentrer chez nous, enfin chez lui, moi j'avais vraiment pas envie de rentrer à la maison.

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Je vais me suicider avec des yaourt périmés C'était vicieux, vil, méchant, … Mais qu'est ce que c'était bon d'entendre cette grognasse d'Elsa Malaunney crier à en perdre la voix après que j'ai décoré son T shirt d'une magnifique crème glacée dans la cafet' ce midi. La sonnerie annonçant ma dernière heure de cours venait de sonner, j'allais rentrer chez moi quand je reçois un sms de Paul “On se retrouve tout de suite sur notre banc !!!!!” Le nombre de point d'exclamation présent dans le message m'indiquait que rien de bon, ne m'attendait. Il était là sur le banc, il m'attendait. “A quoi tu joues, il y a deux semaines je te dis que je veux qu'on forme un couple, tu me dis que t'es pas prête, je comprends, une semaine après tu te mets en couple avec Andy, je comprends difficilement mais je comprends mais que quand je décide de passer à autre chose en me mettant en couple avec Elsa, tu deviens jalouse, là j'avoue, je te comprends pas Lia.” Je voulais ouvrir la bouche pour me défendre mais la vérité c'est que je n'avais aucun élément de défense, moi même je ne comprenais pas mon acte. Après avoir raconté cet épisode à toutes mes amies et à mes sœurs, toutes avaient conclu mon récit de la même façon, d'après elle, j'étais amoureuse de Paul et je devais me rendre à l’évidence, c'était sûrement vrai. Maintenant, j'étais prête, j'allais lui dire que moi aussi je l'aimais. J'arrivais devant chez lui, personne, bizarre, juste une bout de papier sur la balancelle. Je m'approche puis je vois que mon nom est inscrit sur le bout de papier, je m’assois sur la balancelle et le lis.
"Camélia,
je te l'ai déjà dis mais je te le redis une seconde fois, je t'aime. Savoir que cet amour n'étais pas réciproque m'a brisé le cœur, voir que tu ne sais pas ce que tu veux aussi. Alors j'ai décidé de partir loin de Bishopville, loin de toi. Je suis parti chez ma tante à Seattle ce matin, elle ne va pas bien et a besoin de quelqu'un pour veiller sur elle, je me suis immédiatement proposé et je ne compte pas revenir dans les années qui viennent. Pardonne moi d'avoir eu la lâcheté de ne te prévenir que sur le fait accompli. Désolé, je t'aime, Paul"